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FESTIVAL INTERNATIONAL DE LYON : ET VOICI LE BLUES ET LA SALSA !


Une bien curieuse époque ! Le Festival se veut désormais « international ». Dans des éditoriaux emphatiques, son directeur général, Maître Joannès Ambre, adjoint au maire chargé de la vie du théâtre de la musique et de la danse, vante la richesse artistique des institutions lyonnaises. Il veut les réunir, nombreuses, chaque été à l’affiche sinon dans les théâtres romains délaissés au profit des autres scènes de la ville. Plus que jamais le Festival souffre de l’absence d’une direction artistique, d’un objectif clair et d’un budget décent. En fait, voilà cinq saisons marquées par des initiatives sans lendemain et ponctuées de quelques coups réussis : une « Tétralogie », un « Hommage à Louis Aragon », la création d’un opéra de Joseph Kosma ou d’Antoine Duhamel. Une ligne pourtant s’esquisse : substituer au Festival un jeu de biennales alternées, les Rencontres internationales du théâtre pour l’enfance et la jeunesse et une Biennale de la danse. Cependant, hors festival, les musiques actuelles fort populaires frappent à la porte.




Luther Allison © Gérard Amsellem

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