Les fêtes d’Hébé (1968)

Genre : Opéra-ballet en un prologue et trois entrées

Compositeur : Jean-Philippe Rameau

Dates et horaires : Lundi 1er et mardi 2 juillet 1968 à 21h15

Lieu : Grand théâtre romain

Production : Opéra de Lyon : Paul Camerlo

Mise en scène : Louis Erlo

Décors : Jean Guiraud

Réalisation des accessoires et des masques : Matériel musical réalisé par les bibliothécaires de l’Opéra : Gustave Gauquier et Roger Gagnère

Lumières : Lumières réglées avec le concours de Marcel Pabiou

Musique de scène : Jean-Philippe Rameau

Direction musicale : Jacques Houtmann

Arrangements musicaux : Reconstitution musicale : Renée Viollier

Chœurs : Chœur de l’Opéra Chef des chœurs : Paul Decavata

Compagnie de ballet : Compagnie des ballets de l’Opéra de Lyon

Chorégraphie : Serge Lifar

Assistant à la chorégraphie : Françoise Adret

Avec : Prologue Josette Peretto : l’amour Jacqueline Brumaire : Hébé Michel Sénéchal : Momus 1 - La Poésie Éliane Manchet : Sapho Dany Barraud : une jeune esclave (naïade) Pierre Filippi : Hymas Jacques Jansen : Alcée Bernard Gay : Thélème Claude Méloni : un esclave (dieu du fleuve) Michel Sénéchal : autre esclave (dieu du ruisseau) 2 - La Musique Michèle Herbé : Iphise Jean Angot : Tyrtée 3 - La Danse Jacqueline Brumaire : Églé Michel Sénéchal : Mercure Jacques Jansen : Eurilas Robert Thomas : Palémon Éliane Manchet : une bergère et : Nicole Breton, première danseuse étoile Maryse Bello, première danseuse étoile de caractère Christian Taulelle, premier danseur étoile

et la Compagnie des ballets de l’Opéra de Lyon

Programme ou affiche : Programme manifestations estivales

Extraits critiques : « C’est enfin et surtout grâce à la Ville et à l’Opéra de Lyon que l’on a pu assister ces dernières années à une résurrection rationnelle, pourrait-on dire, de la musique de théâtre de Rameau sous ses différents aspects./.../ C’est un genre essentiellement français dans lequel la danse et le spectacle occupent la première place, la partie dramatique ne se bornant en général qu’à quelques scènes. », Renée Viollier

« Le divertissement pastoral, véritable enchantement, se divise en deux parties ; de la première où chantent et dansent les bergers se dégage une atmosphère voluptueuse et fort peu naïve. La ’danse des bergers amoureux d’Eglé’, une musette lente et envoûtante, a quelque chose de troublant, de surnaturel, c’est probablement l’une des pièces les plus ’impressionnistes’ de Rameau. Le deuxième divertissement, l’entrée de Terpsichore et de sa suite, ramène un climat de gaieté avec ses danses très contrastées. En résumé, une oeuvre qui compte au nombre des plus réussies de Rameau, oeuvre étonnamment colorée et contrastée. », Renée Viollier

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Les fêtes d’Hébé © Archives Le Progrès (1968)